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Numérique
Hugo, chef de projets numériques de simplification
Après un passage en lycée agricole en tant que directeur des ateliers technologiques, Hugo a rejoint l’administration centrale du ministère. Aujourd’hui chef de projet au bureau performance, méthode et réseaux (BP) à la DGPE, il accompagne les bureaux métiers dans la transformation numérique de leurs outils. Un métier de pilote et d'animateur au service des usagers.

« Mon poste allie transversalité et technicité, tout en plaçant l’humain au cœur des projets. »
Transformer les outils, faciliter le quotidien
Au sein de la DGPE (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises), Hugo travaille sur deux projets majeurs répondant au même objectif : faciliter le quotidien des agents sur tout le territoire.
Le premier concerne la modernisation de l’outil de téléprocédure et d’instruction « Logics », dédié aux demandes d’autorisation d’exploiter. Il s’adresse à toute personne qui s’installe, s’agrandit, réduit une exploitation ou en réunit plusieurs.
A partir de 2027, toutes les démarches devront être dématérialisées. « L’outil actuel a près de dix ans, il n’est plus adapté aux besoins des directions départementales des territoires (DDT), ni des usagers. Mon travail, aux côtés du bureau foncier, consiste à clarifier les besoins métiers, définir les priorités et piloter la construction du futur outil dans un cadre collaboratif », explique Hugo. Cela implique des déplacements sur le terrain, des échanges réguliers avec les services déconcentrés et un vrai travail d’ingénierie de projet.
Son second chantier vise la création d’un outil de coordination des contrôles. Il s’agit de permettre aux DDT d’organiser les inspections en exploitation de manière plus fluide, avec un objectif de « contrôle unique », pour permettre la maîtrise de la pression de contrôle et mieux garantir la sécurité des contrôleurs. Sur ce projet, Hugo a un rôle d’assistance à maîtrise d’ouvrage : « j’accompagne le bureau audit et contrôles sur le pilotage. Je suis l’interface entre les différents acteurs (direction projet, maîtrise d’œuvre, utilisateurs, etc.), je veille au respect de la méthode de travail et m’assure du bon déroulement du projet. »
« C’est très concret, les résultats de notre travail sont très vite observables. Ils améliorent les conditions de travail des collègues des services déconcentrés. », explique le chef de projet.
De l’enseignement agricole à la gestion de projet numérique
La carrière d’Hugo a évolué en fonction de ses envies et aspirations. Après une classe préparatoire scientifique, il intègre l’École nationale supérieure d’agronomie de Dijon. Il y suit un cursus de 3 ans, spécialisé en sociologie, économie rurale et développement du territoire.
Des débuts en lycée agricole
Il commence sa carrière en tant que directeur des ateliers technologique, à l’École nationale d’industrie du lait et des viandes (ENILV) de la Roche-sur-Foron en Haute-Savoie. « Mon positionnement était proche de celui d’un chef d’entreprise. Notre structure devait être rentable tout en assurant de bonnes conditions d’apprentissage afin de permettre la formation des jeunes ou de ceux qui veulent se réorienter. J’ai fait ça pendant 5 ans et demi, et j’ai adoré ! »
Cap sur les missions de la DGPE
Souhaitant se rapprocher des thématiques de sa formation initiale, Hugo rejoint la DGPE, au bureau de la coordination du développement rural, au moment de la réforme de la politique agricole commune (PAC). Il contribue notamment à la négociation avec la Commission européenne et la construction du Plan Stratégique National (PSN). « C’est à ce poste que j’ai mis un premier pied dans le numérique. On avait besoin de développer un outil pour construire et gérer les planifications financières et mettre en place des indicateurs du PSN, le tout de manière collaborative. »
Une entrée progressive dans la gestion de projet numérique
« Je me suis rendu compte qu’une formation en informatique n’est pas indispensable. Je n’ai jamais écrit une ligne de code. J’ai surtout eu besoin des compétences transverses incontournables au pilotage de projets. ». Aujourd’hui, le poste de chargé de projet numérique, basé sur l’écoute, la méthode et l’animation, lui plaît notamment par son travail aux côtés des agents.
Le ministère en 3 mots par Hugo
Solidarité
« À l’image de nos filières, de nos territoires et de nos réseaux, l’entraide et le respect de l’autre nous habite au quotidien. Ce collectif fait la force du ministère, qu’on soit en enseignement agricole, en service déconcentré ou en administration centrale. »
Pragmatisme
« Chaque jour, nous travaillons avec bon sens et efficacité, au plus près des réalités du terrain. S’investir dans la mise en œuvre de solutions réalistes en réponse à des besoins concrets donne du sens à notre engagement. »
Résilience
« À mes yeux, le ministère de l’Agriculture, porté par ses agents, incarne la résilience.
Nous nous impliquons avec constance et adaptabilité pour répondre aux multiples enjeux auxquels l’agriculture et les agriculteurs font face. »