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Délégué pour les affaires agricoles à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne

Après plusieurs années passées entre la France et l’étranger, entre le conseil au développement agricole et la mise en œuvre des politiques publiques, Frédéric est à présent délégué pour les affaires agricoles à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne. Avec un intérêt fort pour le monde rural, il porte et défend désormais les positions françaises auprès de nos institutions européennes.

Frédéric Michel

Publié le 10/07/2024
Photo du drapeau européen à côté du drapeau français

« Travailler avec des représentants de tous les Etats membres est passionnant »

L’agriculture est arrivée par hasard dans la carrière de Frédéric. « Ce qui m’intéressait, c’était le monde rural, le développement des territoires, le rôle des acteurs ruraux et le lien avec le vivant » explique-t-il. C’est pourquoi il s’est naturellement tourné vers des études pour devenir ingénieur agronome. Il a d’abord travaillé à l’étranger, au Burkina Faso, puis en France, où il était conseiller en développement rural. Après plusieurs années auprès d’associations, d’organisations de développement agricole ou encore en Chambre d’agriculture, il décide de devenir fonctionnaire du ministère de l’Agriculture en intégrant l’Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts (ENGREF) : « En tant qu’agronome et conseiller agricole, il y avait une logique à vouloir passer de l’autre côté du miroir ».

Entre la France et l’étranger, l’administration centrale et les services déconcentrés

Après avoir conseillé les agriculteurs sur le développement de leur secteur, Frédéric avait envie de travailler dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques. Il a fait plusieurs allers-retours entre la France et l’étranger et entre l’administration centrale et les services déconcentrés. Parmi ses nombreuses expériences, il a occupé les fonctions de conseiller agricole à l’ambassade de France au Japon, sous-directeur Europe à la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) ou encore directeur adjoint de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) Centre-Val-de-Loire. « Mon parcours se base sur un socle très axé sur le conseil aux agriculteurs et le développement agricole et est ensuite fait d’allers-retours entre la conception, la mise en œuvre et la négociation des politiques publiques ».

Au cœur de la négociation européenne

Depuis un an, Frédéric est délégué pour les affaires agricoles à la Représentation permanente auprès de l’Union européenne : « Mon rôle est de porter, défendre, négocier toutes les positions françaises auprès de la Commission, des autres Etats membres du Conseil et de faire le lien avec le Parlement européen ». Son travail est rythmé par les Conseils des ministres de l’agriculture et leur préparation en Comité spécial agriculture (CSA). Il doit connaître la position de la France sur les sujets agricoles et convaincre ou trouver un compromis avec l’ensemble des autres Etats membres.

« Pour faire ce métier, il faut bien se connaître individuellement. Il y a autant de négociateurs que de personnes et chacun à ses atouts et ses faiblesses. Il faut donc se connaître pour défendre au mieux nos positions tout en étant capable d’écouter les autres et de se mettre à leur place. Il faut une bonne dose d’humilité et de respect de nos différents partenaires ».

Le ministère en 3 mots par Frédéric

Europe

« On dit souvent que le ministère chargé de l’agriculture est le ministère le plus européen, ce qui est très vrai ! Il n’y a pas un aspect de l’action du ministère qui n’est pas lié à une politique européenne. L’Europe est ancrée dans notre ADN depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »

 

Professionnalisme

« Le ministère a la réputation d’être très professionnel, composé d’agents qui sont engagés, motivés, qui trouvent un sens à ce qu’ils font. Je suis persuadé que c’est un atout. »

 

Respect

« Respect au sens du respect de la diversité de nos interlocuteurs. On travaille avec tout le monde, avec tous les types d’organisations (ONG, autres ministères, etc.), et cela fonctionne parce qu’on se respecte tous et qu’on respecte nos différences. »

Frédéric Michel