• Organisation, contrôle et évaluation

Responsable de l’unité phytosanitaire – Poste de contrôle frontalier

Mathilde a rejoint en 2019 l’unité phytosanitaire du poste de contrôle frontalier de Roissy. Aujourd’hui, elle en est la responsable et coordonne une équipe d’une dizaine de personnes. Un beau challenge qu’elle relève à moins de trente ans et qui représente une expérience très enrichissante dès son début de carrière.

Mathilde Chanteloube

Publié le 15/04/2024

« Une confrontation rapide au terrain et à la responsabilisation »

Plus jeune, Mathilde se rêvait vétérinaire. Durant ses études, elle opte finalement pour l’Institut Agro-Dijon. « Être élève fonctionnaire était un vrai plus. Cela m’a permis d’être autonome très vite tout en poursuivant ma formation », explique-t-elle. Ce parcours lui ouvre ainsi la voie de la fonction publique.

« Ma sortie de l’école a quasiment coïncidé avec la crise Covid. Et je dois dire que c’était rassurant de trouver un travail tout de suite et de ne pas subir les aléas du contexte ! »

Premiers pas professionnels

Devenue ingénieure agronome, Mathilde intègre l’unité phytosanitaire du poste de contrôle frontalier de Roissy. En tant que technicienne, elle se charge notamment de l’inspection des végétaux à l’import. Il s’agit principalement de vérifier les documents sanitaires et de s’assurer du respect des exigences européennes. « Comme les produits et pays de provenance sont extrêmement divers, chaque dossier est différent. Impossible de tomber dans une routine. D’autant qu’il faut s’adapter à un cadre réglementaire qui évolue fréquemment. »

Un tremplin pour le futur

Après une année, elle devient responsable de l’unité. Elle manage donc une équipe de treize agents. « Bien sûr, endosser ce rôle si jeune est impressionnant. Mais mon chef m’a fait confiance. J’ai pu prendre ce nouveau poste sereinement et rien ne vaut la très bonne connaissance du terrain. Aujourd’hui, la part principale de mon travail consiste dans la coordination de toutes les personnes intervenant sur les inspections. Je peux aussi être chargée de l’accueil de délégations ou de missions en lien avec la Direction générale de l’alimentation. »

Pour la suite, Mathilde ne se ferme aucune porte. « La fonction publique offre l’avantage de proposer de nombreuses passerelles. Peut-être qu’un jour j’aimerais changer de région. Pourquoi pas retourner à mes premières amours – les animaux –, en travaillant dans le domaine de l’élevage ? Je sais que toutes ces options pourraient être possibles. »

Le ministère en 3 mots par Mathilde

 

Sens

« Au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, nous avons la chance d’exercer des métiers qui ont du sens. Nous ne vendons rien. En revanche, nous sommes dans la protection. »

 

Qualité de vie au travail

« Notre quotidien professionnel est dense, mais nous exerçons le plus sereinement possible notre mission. »

 

Responsabilisation

« Mon parcours en est la preuve. Il est possible de monter en responsabilités très vite. On vous fait confiance. »

Mathilde Chanteloube