• Direction et pilotage des politiques publiques

Adjointe à la cheffe du bureau Grandes cultures

Maud est adjointe à la cheffe du bureau Grandes cultures, au sein de la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE). Depuis plus de dix ans, cette passionnée des politiques publiques a assuré différentes missions au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Toujours avec la même curiosité pour les sujets qui articulent stratégie, économie, réglementaire et grandes préoccupations de terrain.

Maud Iacomelli

Publié le 12/02/2024

« J’aime cette alliance du stratégique et du concret »

Rien ne la prédestinait à travailler dans le domaine agricole. Son intérêt pour ce domaine est né lors de ses études et de ses premières expériences professionnelles. « Ma motivation première était de m’engager en politique publique » explique-t-elle. Elle obtient donc un master en administration publique à Sciences Po, avant d’intégrer l’Institut régional d’administration (IRA) de Lille et de faire ses premiers stages à Bercy. L’aventure internationale la tente également. Que ce soit à l’ambassade de France au Royaume-Uni ou à celle du Rwanda. C’est là qu’elle découvre le volet agricole et sa place cruciale dans la reconstruction du pays : « J’y ai vu concrètement le caractère stratégique de toute politique agricole alimentaire en lien avec les sujets de transitions. »

Entre opérationnel et vision macro

En 2012 à la sortie de l’IRA, elle opte donc pour le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Elle commence par le bureau Lait, où elle planche durant trois ans sur la fin des quotas laitiers. Puis, elle rejoint le bureau Vin et autres boissons où elle traite les questions liées aux autorisations de plantations. « J’ai beaucoup aimé travailler sur ces questions. C’est très concret, ancré dans les réalités de terrain. Nous sommes souvent le premier point de contact avec les opérateurs. Ce qui demande beaucoup de réactivité, d’échanges, mais aussi une vision globale. On fait vraiment la transition entre l’opérationnel et le macro. »

En 2017, nouveau défi : elle rejoint la sous-direction Compétitivité de la DGPE, au bureau Relations économiques et statut des entreprises. « C’est l’équipe qui se chargeait à l’époque des travaux de la loi EGALIM. L’objectif ? Trouver un équilibre dans la relation commerciale plus équitable entre l’amont et l’aval. Là aussi, nous avions des contacts directs avec les opérateurs. Et nous devions négocier au niveau européen les textes pour préciser et adapter les cadres. » Le challenge la passionne.

Au cœur des transitions

C’est en 2020 qu’elle devient adjointe à la cheffe du bureau Grandes cultures. La technicité des sujets l’attire, mais aussi leur dimension politique : « On délivre des analyses pointues qui vont servir au cabinet et au ministre. On comprend ainsi mieux le lien entre les problématiques techniques, leur mise en œuvre opérationnelle et les arbitrages. On est au cœur des politiques publiques. »

Par exemple, elle travaille beaucoup pour la stratégie nationale sur les protéines végétales.

« Développer cette filière a un fort intérêt d’un point de vue agronomique, car elle donne la possibilité de diversifier les cultures et donc de rééquilibrer les rotations. Son bénéfice environnemental est très fort également. Les légumineuses captent l’azote, qu’elles réinjectent dans le sol, permettant ainsi de limiter les intrants pour les autres plantes. Avec ce thème, on est vraiment au cœur des transitions. » De quoi continuer à attiser son insatiable curiosité…

Le ministère en 3 mots par Maud

 

Engagement

« Tous les agents du ministère sont engagés vers un objectif de transition. Ils sont aussi engagés envers le secteur agricole qui est au cœur de notre accompagnement. »

 

Ouverture

« La force de notre collectif est la complémentarité des parcours dans les équipes. Donc ne vous autocensurez pas si vous n’avez pas de profil agro. Vous pouvez postuler. Vous aurez aussi l’opportunité d’apporter vos compétences et vos points de vue. »

 

Ancrage

« Nous travaillons sur des sujets qui sont à la frontière des politiques publiques et des problématiques concrètes. Ça donne du sens à ce que nous faisons. Nous voyons un résultat tangible à notre action. »

Maud Iacomelli